Archives de catégorie : Formation

les formations de SeP : comment fonctionnons-nous avec vous ?


Pour commencer : lors de la commande de modules de formation :

1) Envoyez-nous votre demande par mail à :
marie.bonici@icloud.com ou contact@sociologieenpratiques.fr

2) Après réception de votre demande par mail, nous convenons d’un entretien par téléphone

3) Durant cet entretien, nous déterminons et précisons ensemble le besoin en formation

4) Sous 48 heures, nous vous envoyons un devis, gratuit, contenant toutes les informations nécessaires, contenant : tarif par stagiaire et montant total ; nom du formateur ; programme et objectifs ; dates proposées

5) Une fois le devis accepté et signé, nous vous envoyons le scénario de formation détaillé (par quart de journée)

6) Un acompte de 50% du montant total est demandé pour valider la formation


Puis, durant la formation :

- Nous vous accompagnons tout au long du déroulé de la formation

- Nous nous tenons à votre disposition pour toute demande complémentaire

- Nous vous faisons part des remontées des stagiaires et du déroulé des journées de formation, au fur et à mesure


Au terme de la formation :

1) Nous procédons à une évaluation à chaud avec les stagiaires

2) Nous faisons un point ensemble sur le déroulé de la formation (sur place ou par téléphone selon les disponibilités)

3) La 2ème moitié du montant de la formation est acquittée

4) Nous vous envoyons ensuite :
 – les attestations de présence (à la demande)
-les attestations de formation au nom de chacun des stagiaires
– et une synthèse de l’évaluation réalisée avec les stagiaires


Appui au mémoire de projet du CAFERUIS

N’attendez pas pour préparer au mieux

la session de novembre 2023 !

La complexité du mémoire de projet du CAFERUIS

Le mémoire de projet du CAFERUIS est la dernière épreuve pour être certifié. Après au moins un an, plus souvent 18 ou 24 mois de reprise d’études, le candidat doit finaliser un document complexe, capable de répondre à plusieurs dimensions et divers critères attendus par le jury final.
Pour commencer, il doit être composé de 40 à 50 pages, ni plus ni moins.
Ensuite il est attendu qu’il soit rédigé dans un langage soutenu, sans fautes ni coquilles, avec précision dans les nombreux concepts et notions qu’il mobilise.
Dans cet écrit, le candidat doit faire la preuve tout à la fois :

  • qu’il est en mesure de se situer en tant que cadre intermédiaire, responsable d’une équipe de professionnels accueillant les bénéficiaires de la structure, qui rend compte à sa direction ;
  • qu’il maîtrise, au travers du récit qu’il fait, le contexte d’exercice de la structure, son cadre institutionnel, les politiques sociales qui s’y appliquent, les droits des usagers en rapportant chaque élément au sujet ou thème qu’il a choisi de traiter ;
  • de son aptitude à identifier les besoins des publics, les enjeux institutionnels et de politiques publiques au travers d’un diagnostic circonstancié et précisément décrit dans son déroulement, ses modalités et ses résultats, sur lequel doit se fonder le projet déroulé ensuite dans le mémoire ;
  • de sa capacité à élaborer un projet impliquant l’ensemble du service sur une thématique liée aux missions et rôles du service et répondant à un ou plusieurs besoins des publics identifiés ; puis à l’exposer de manière précise et circonstanciée depuis ses objectifs jusqu’à ses modalités d’évaluation, en passant par ses divers moyens de mise en œuvre.

Autant dire que cette dernière épreuve, la plus complexe demandée aux candidats, est un véritable exercice d’équilibriste !
Et c’est sans compter l’épreuve de l’exposé oral et de la soutenance devant un jury, exercice lui aussi complexe fait de règles, de temporalités et d’attitudes susceptibles d’attester de l’acquisition d’une posture professionnelle d’encadrant.

Se remobiliser au travers d’un dispositif individualisé de rattrapage pour la prochaine session !

Dans ce contexte, chaque année et à chaque session, beaucoup de candidats – même très sérieux et compétents – doivent s’y reprendre à deux fois pour valider cette épreuve.
L’équipe de Sociologie en Pratiques est composée de sociologues et de formateurs qui, depuis 2007, accompagnent les candidats dans leur mémoire de projet et les préparent à la soutenance. Les membres de SeP sont eux-mêmes jurys auprès de la DRIEETS.

En ce mois d’avril, après les résultats du jury, nous proposons un dispositif individualisé de rattrapage pour les candidats qui n’auraient pas validé le mémoire de projet du CAFERUIS lors de cette première session 2023. Ceci pour permettre à chacun d’améliorer le travail déjà réalisé et déposer un mémoire répondant pleinement aux attendus du jury lors de la session de novembre prochain.


Nous avons tiré de nos expériences d’accompagnement la conviction que des temps de rencontres individuelles et régulières, des retours précis effectués au fur et à mesure sur les parties du mémoire, des conseils et des échanges bienveillants sont nécessaires pour réussir.
Nous proposons plusieurs temps :
1. Lecture et évaluation du mémoire avec des annotations précises et des conseils (2 heures) *
2. Un rendez-vous réflexif sur le mémoire présenté (1h30 à 2h, en visio ou en face à face sur Paris), pour en repérer les points faibles et les points forts, et donner des pistes d’amélioration générale de l’écrit *
3. Ensuite, selon les besoins, des rendez-vous de suivi et de discussions, planifiés sur plusieurs semaines, pour suivre les modifications et concrétiser les améliorations (des temps de lecture et d’annotation entre deux rendez-vous sont à prévoir).
4. Organisation d’un jury blanc avec deux co-jury pour une mise en situation

* Lecture et évaluation du mémoire et 1er rendez-vous : 120 € (dont devis gratuit en besoin d’accompagnement) puis 60 € / heure de guidance

Si vous êtes intéressé.e, n’hésitez pas à nous contacter pour en discuter : contact@sociologieenpratiques.fr
Nous sommes disponibles dès ce mois d’avril pour établir ensemble un devis gratuit d’accompagnement individualisé en adéquation avec vos besoins.

La VAE : principe de réalité, principe de plaisir (2/2)

Par Agnès Busko

L’accompagnement VAE est un processus de formation unique en son genre. Il s’agit d’un dispositif de formation pour adultes mais, d’un point de vue pédagogique, le formateur ne transmet pas de savoir précis. L’accompagnement VAE peut se faire en petit collectif ou en individuel et le positionnement du formateur (surtout dans l’accompagnement individuel) est difficile. Il doit éclairer les candidats sur la façon de rédiger le livret, sur le contenu du référentiel et sur le diplôme concerné en général. A ce propos il faut rappeler que le formateur n’est pas nécessairement un ancien professionnel du diplôme visé par les candidats VAE. En fait il n’y a pas vraiment de profil de formateur pour ce type de formation, qui reste très spécifique. Un autre frein peut se révéler dans ce travail, c’est celui du référentiel (déjà évoqué plus haut). Cet outil de travail peut enfermer le candidat dans des items qui se répètent et qui du coup perdent de leur sens.
En outre, le candidat a souvent du mal à écrire à la première personne, c’est perçu la plupart du temps comme étant prétentieux. C’est pourtant nécessaire et obligatoire pour se mettre en valeur par rapport à son environnement professionnel.

Le plaisir de la démarche

Avec la VAE, le candidat « découvre » un autre univers (souvent celui qu’il désire), celui des savoirs, quelque chose qui le transcende, qui est plus que lui-même. C’est l’étape de la théorisation de l’action, la phase où le candidat élabore son discours pour expliciter de manière lucide et intelligible ce qu’il fait dans une « situation de travail ». C’est à ce stade du livret que le candidat se découvre ou se redécouvre, à travers sa production écrite et sa réflexion sur son activité de salarié ou de bénévole.
La VAE est vue comme une reconnaissance du travail accompli. Le moment le plus important se joue lorsque le candidat s’approprie la logique du livret.
Ce sont des moments, essentiels et déterminants, d’échanges sur le sens même des expressions et des mots (et non des maux), puisqu’il s’agit d’une auto-analyse. Le candidat n’hésite plus ici à employer le « Je » pour expliquer ses actions professionnelles. C’est une réflexion permanente et indispensable pour interpréter et apprécier les situations et mobiliser plus ou moins consciemment les savoirs et savoir-faire acquis dans l’expérience professionnelle.
La VAE permet, et c’est ce qui la rend attrayante, d’obtenir tout ou partie d’un diplôme sur la base d’une expérience. Il existe également des procédures ou des financements pour compléter ce qui n’a pas pu être validé. Certains candidats validés partiellement souhaitent intégrer une formation, cela est certainement dû aux principes même de la VAE : reconnaître l’expérience, c’est se re-connaître.
D’un point de vue empirique l’expérience est une notion complexe. Elle renvoie à l’idée d’enrichissement de la connaissance, du savoir, par la confrontation de l’action.
Mais elle pose toujours le problème de visibilité, de validité et d’incorporation. Il y a bien là une représentation subjective de l’expérience.
Le fait de considérer l’individu comme responsable de son projet laisse entendre qu’il y a une intentionnalité de la personne à vouloir faire une démarche VAE. Cela fait penser à un mouvement (dé-marche), le candidat est en VAE parce qu’il a voulu, parce qu’il a agi pour cela…La plupart d’entre eux revendiqueront le diplôme, un meilleur salaire, une ascension professionnelle et donc sociale. Cela montre à quel point les candidats se trouvent dans des stratégies individuelles de changement.
Or lorsqu’ils se confrontent au travail de réflexion, lorsqu’ils entrent dans le processus d’élaboration du livret II la véritable motivation apparaît. Ils ont un désir de formation qui va au-delà de l’acquisition de connaissances. Je pense que ce désir de formation chez les adultes est présent dans toutes les formations. Il me semble que c’est d’autant plus vrai avec la VAE.
En effet, ils ne vont a priori rien apprendre mais ils en ressortent grandis, quel que soit le résultat. Il s’agit, à mon sens, davantage d’un projet de « de-venir » que d’un simple projet de formation. La recherche plus ou moins consciente d’une image valorisée de soi-même par la reconnaissance des autres.

@Lire également :
La VAE : principe de réalité, principe de plaisir (1/2)

La VAE : principe de réalité, principe de plaisir (1/2)

Par Agnès Busko

La VAE est un sujet sensible, à débat. 
Pour certains c’est un moyen permettant d’obtenir un diplôme sans aller à l’école.
Pour d’autres c’est obtenir une qualification sur les simples dires d’une personne.
Cela explique en partie la difficulté à traiter ce sujet avec le recul nécessaire et à choisir des points précis à développer. 
Bien sûr je pourrais parler de la démarche du candidat ou encore du travail du forma-
teur. Je pourrais faire un bilan sur les enjeux de la VAE dans notre société et parler du même coup de l’Europe avec « la Formation tout au long de la vie ». 
J’ai choisi une version alliant mon ressenti de formatrice à celui des candidats que 
j’ai pu suivre. Mais il faut, pour ce faire, que je revienne sur la réalité de la loi 
et des procédures.

Réalité de la réforme

« Toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expérience, notamment professionnelle, en vue de l’acquisition d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat de qualification… ». Ce droit est inscrit dans le code du travail et dans le code de l’éducation. La VAE est un acte officiel par lequel les compétences acquises par l’expérience sont reconnues comme ayant la même valeur que celles acquises par la formation. Les salariés ont en théorie la possibilité de faire valoir leur expérience professionnelle au profit d’une qualification reconnue. En réalité c’est plus compliqué que cela, en effet cette validation d’acquis de l’expérience dépend de la mise à jour du RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) et, pour certains diplômes de l’enseignement supérieur, des circulaires d’application. La vision d’une
qualification de la part d’un salarié n’est pas forcément compatible avec les possibilités d’une VAE.
La réforme du système de formation professionnelle a été engagée avec la création de la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans la loi de modernisation sociale de 2002.
Face aux défis lancés par les mutations du contexte social, technique et économique, en lien notamment avec la mondialisation et l’évolution démographique, un consensus s’est établi sur la nécessité de renforcer la capacité des individus à développer leur qualification tout au long de leur vie. Il existe cependant d’importantes inégalités dans l’accès à la formation selon la situation sociale de la personne ou la taille de son entreprise. Pour y remédier, la réforme vise à consacrer le rôle fondamental de l’individu dans la construction de ses compétences (on ne se forme pas sans projet) et l’émergence de la notion de professionnalisation comme élément structurant et fédérateur des dispositifs de formation (l’important est le
résultat, c’est-à-dire les compétences développées, et non la formation en elle-même). Enfin, compte tenu des enjeux quantitatifs, de l’effort et des sommes importantes d’ores et déjà mobilisées pour la formation, l’objectif est d’optimiser les budgets de formation (former mieux, davantage plutôt que former plus).

Réalité du livret II

L’écriture du livret passe essentiellement par le développement d’une capacité de positionnement du candidat. C’est-à-dire être capable d’expliciter et d’affirmer ses choix ou encore de se situer par rapport à un référentiel professionnel. Le référentiel est un outil pouvant permettre au candidat de situer ses connaissances et compétences. Il s’agit de mettre en mots son expérience en s’appuyant sur des indicateurs. Le candidat ne peut en effet faire l’économie ni de l’explication qui le pousse dans cette démarche, ni surtout de la construction d’une mise en perspective, d’un projet pour l’après VAE. La démarche VAE a nécessairement un futur ; elle ne peut être la simple validation d’un passé.
C’est ainsi que va se créer une relation entre le formateur accompagnant et le candidat. Il va y avoir pendant toute la durée de l’accompagnement un lien étroit entre eux et un travail d’analyse de la vie professionnelle du candidat. Ce travail d’analyse est loin d’être évident et facile, le candidat va devoir s’exprimer sur ses motivations, ses envies, ses choix, cela mêle des sentiments contradictoires qui peuvent le déstabiliser, même si son projet est clair et solide. Le formateur doit être en capacité de recentrer le travail du candidat sur le livret, afin d’éviter des risques de dérives sur la vie privée. La VAE peut être un point déclencheur ou révélateur pour le candidat, et entraîner dans ce cas une perturbation dans la construction du livret, le temps que la personne puisse faire le point sur les différents axes d’analyse de sa vie.

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La VAE : principe de réalité, principe de plaisir (2/2)